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mardi 4 septembre 2018

Quand la nuit devient jour de Sophie Jomain

Synopsis :

"On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.


La dépression. Ma faiblesse.

Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.

J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.

Le 6 avril 2016. Par euthanasie volontaire assistée."

Editeur : Pygmalion
Nombre de pages : 238
Mots-clés représentants le livre : romance, euthanasie, psychiatrie, dépression, acceptation
Public : 16 ans
Titre VO : Quand la nuit devient jour


Extrait :

"Le 21 décembre, il a été reconnu que ma dépression était incurable, qu'il n'y avait aucune autre solution raisonnable, que ma demande était réfléchie et ne faisait l'objet d'aucune pression extérieure.
Un médecin généraliste et un légiste avaient validé ma demande d'euthanasie.
Le 30, j'ai reçu les papiers officiels qui scelleront mon destin.
Je serai euthanasiée le 6 avril 2016. A 11heures."

Mon avis :

Un roman assez court que j'ai beaucoup aimé !

Au premier abord on pourrait croire que l'histoire ressemble à celle d'Avant toi de Jojo Moyes. Mais les deux romans n'ont en commun que le sujet de l'euthanasie.

Dans son roman, je trouve que Sophie Jomain décrit très bien ce qu'une personne en dépression ressent. Je pense que c'est un livre qui n'a pas été facile à écrire pour elle, c'est un sujet lourd, qui doit pomper beaucoup d'énergie à l'écriture. On voit bien à quel point il n'est pas possible pour Camille de supporter le mal qui la ronge et que l'euthanasie sera pour elle une délivrance.

Camille va donc, pour les derniers mois qui lui restent, aller dans une clinique où elle va être suivie par un psychiatre qui fonctionne de manière assez peu conventionnelle.
Dans cette clinique elle va également rencontrer une autre personne avec qui elle tissera ce qui se rapproche le plus d'une amitié. Il s'agit d'une infirmière qui s'appelle Brigitte et que j'ai beaucoup apprécié. 

Le récit tourne autour de la préparation à l'euthanasie. Quand je dis préparation, c'est-à-dire plutôt psychologiquement parlant. Mais aussi et surtout de l'acceptation de la famille, plus particulièrement des parents, à cette affreuse nouvelle. D'autant plus qu'il s'agit de leur fille unique. D'un côté nous avons le père de Camille qui pense que ce n'est qu'une mauvaise passe et de l'autre, sa mère, qui trouve sa fille égoïste. 

Et puis il y a un peu de romance.

Et surtout, surtout, une fin ouverte qui m'a énormément frustrée !

Ma note : 19/20
Sur Livraddict : 17,5/20
Sur Booknode : 8,5/10
Sur Babelio : 4,2/5

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